La parodie du CID
La pièce d'anthologie
de la langue chez nous, celle qu'on ne présente pas … :
Acte I, Scène IV (d'après Edmond BRUA) Le Monologue de DODIEZE DODIEZE, l'espadrille à la main Qué rabbia ! Qué malheur ! Pourquoi c'est qu'on vient vieux ? Mieux qu'on m'aurait lévé d'un coup la vue des yeux ! Travailler quarante ans négociant des brochettes, Que chez moi l'amateur toujours y s'les achète, Pour voir un falampo qu'y me frappe en dessur, A'c mon soufflet tout neuf, qu'il est mort, ça c'est sûr ! Ce bras, qu'il a tant fait le salut minitaire, Ce bras qu'il a lévé des sacs de pons de terre, Ce bras qu'il a gagné des tas de baroufas, Ce bras, ce bras d'honneur, oilà qu'y fait tchouffa ! Moi, me manger des coups ? Alors, ça c'est terribe ! Cuilà qu'y me connaît y dit : " C'est pas possibe ! GONGORMAZ, à DODIEZE il y'a mis un taquet ? Allez, va va de là ! Ti as lu ça dans Mickey ? " Eh ben ! Ouais, GONGORMAZ il a drobzé DODIEZE ; Il y'a lévé l'HONNEUR, que c'est pire que le pèze. Aousqu'il est le temps de quand j'étais costaud ? O Fernand, je te rends ça qu'tu m'as fait cadeau ! (il arrache sa décoration) Je suis décommandeur du Hitram Ifrikate. (il essaie de se rechausser ) Et toi que ti'as rien fait, calamar de savate, A pluss je t'arrégare, à pluss je ois pas bien Si ma main c'est mon pied ou mon pied c'est ma main … (En hommage à CORNEILLE …) |