Commune de Littré
Avec l'apport de Marie-France HENRY
Histoire
Créé en 1880.
Emile Littré (1801 - 1881)
Lexicographe, auteur d'un "Dictionnaire de la Langue Française"
Nom arabe : ARIB, LES ARIBS
Photos
Vues générales
Bâtiments
l' Eglise
Récits
A l'origine , 3 fermes étaient prévues sur le territoire des Aribs entre Lavarande et Duperré. La commission des Centres a pensé qu'il valait mieux y établir un village . C'est ainsi que le projet de construction du village agricole de Littré (initialement dénommé les Aribs) est né en 1878 sur une rive du Chéliff. Cela permettait d'établir un arrêt supplémentaire sur la voie ferrée Alger-Oran entre les deux centres déjà établis, partageant ainsi la distance de 20 km qui les séparait . L'entrée du village se trouvait à 333 m du passage à niveau et à 2700m de la route Nationale n°4 Le tirage au sort des lots agricoles et industriels attribués aux colons destinés à être installés à Littré a eu lieu le 05/10/1880 dans la salle du conseil de la préfecture d'Alger. 42 familles ont été admises : 29 vivant déjà en Algérie (dont 23 dans la plaine du Chéliff), ces colons étaient surnommés " les Algériens ". 13 familles arrivaient de France . Le préfet était chargé de tirer au sort les lots attribués aux familles absentes ce jour là. La construction du village débute mal : l'entrepreneur chargé en 1879 de l'édification de l'école-mairie ne tient pas ses engagements. A l'arrivée des colons à l'automne 1880, il faut en trouver un autre . Celui-ci fait faillite ! Les habitants du village finiront l'ouvrage commencé. Il leur faudra au moins 3 ans ! Selon la lettre n°2913 adressée au Préfet d'Alger par le service topographique en date du 29/08/1879, le territoire a été divisé en trois parties : - la première comprenait des terrains de bonne qualité , en plaine, situés entre le chemin de fer et l'oued Boutan - la seconde, des terrains au nord du chemin de fer , accidentés, mais de bonne qualité, propres à la culture des céréales ou de la vigne, au choix des concessionnaires et selon les ressources dont ils pouvaient disposer. - enfin la troisième , des terrains marécageux de l'ouest du village sur lesquels ont été projetés 40 lots de jardin de 40 ares chacun. Chaque concession comprenait 1 lot de chacun de ces terrains et chaque lot industriel , un lot de jardin et un lot de culture peu éloignés. Liste des premiers concessionnaires
Certains ne se sont pas présentés . |
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